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La petite goutte d'eau

Le désir, encore ?! Oui, je l'ai déjà dit : c'est un thème qui m'inspire... 😊  Et d'ailleurs, il suffit parfois d'un rien pour le susciter. Même sous la pluie, il peut venir me chercher...   La petite goutte d’eau Une simple goutte dans l’océan Ne peut changer tout vraiment. Mais si elle fait déborder le vase, Il est possible que le monde s’embrase ! Véritable déluge ou simple rosée, Lorsqu’elle n’a de cesse de tomber, Petite ondée ou grande averse, Les doux accents de la pluie me bercent. Elle lave bien souvent mes tristes pensées Et emporte mes soucis par brassées. Dans le flux et le reflux, à contre-courant, L’eau a sur moi un pouvoir apaisant. Aussi, lorsque tu as du vague à l’âme Et que sur ta joue coule une larme, Je l’envie sans le moindre tabou Car la coquine se love dans ton cou. Pouvoir y poser mes lèvres et m’en délecter, Voici sans aucun doute l’un de mes rêves secrets. Mais là où j’aimerais vraiment être elle, C’est lorsque tu sors de ta douche – Envie...

Sur le pont Mirabeau

"A la guerre, comme à la guerre !"... Vraiment ?!  

Certains prétendent qu'en amour (comme sur le champ de bataille), tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins... Et pour peu que l'on soit un artiste inspiré, on peut céder à la tentation de convoquer les plus grands des poètes pour exprimer ses sentiments. 😌

Certes, cela peut être très habile... Très beau, même !... Mais, pour ma part (et bien que poète moi-même), j'ai tendance à penser que, s'il est important de mettre des mots sur ses émotions, il est surtout essentiel de passer à l'action ! Car au final, en amour comme à la guerre, seuls les actes comptent... Et si l'on passe son temps à attendre que l'autre vienne à soi, c'est sans doute qu'on n'a pas réellement envie de le/la retrouver ! 😉 Ne cherche-t-on pas plutôt à convoquer des fantômes ?... Pourquoi ne pas plutôt les laisser en paix ?...

 

Alexa Heinze - Poème - Pont Mirabeau

 

Sur le pont Mirabeau

Sur le pont Mirabeau,
Toi, tu convoques Verlaine,
Apollinaire ou bien encore Rimbaud…
Mais que sais-tu de leurs peines ?!

A toutes, tu offres tes mots,
Tu te répands en vers par centaines…
Mais pour moi, rien n’est nouveau :
Ta main est si loin de la mienne !

Pourvu de mon numéro,
Et bien que portant des chaines,
Tu n'avais nul besoin d'un piano
Pour m’appeler, me dire « Je t’aime… »

Les poètes ont besoin de repos :
Laisse-les donc contempler la Seine
Qui s’écoule, lentement, flot à flot,
Emportant notre hier qui s’égrène !…


Sur le pont Mirabeau,
Moi, je songe à Verlaine.
Des violons, je sais bien les sanglots :
L’automne est la seule saison que j’aime !
Notre printemps n’aura nul renouveau...
Ta main ne se fond pas dans la mienne !

- © AleXa Heinze -

Ce texte est protégé par les lois en vigueur sur la propriété intellectuelle. Merci de ne pas reproduire, représenter, transférer, distribuer ou enregistrer tout ou partie de ces éléments, sous quelque forme que ce soit, sans m'en informer au préalable. - AleXa -

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D’autres textes sont à découvrir dans l'ouvrage "Dans le coeur du poète", un recueil de poèmes disponible auprès de l'éditeur Edilivre, de votre libraire, chez la Fnac ou Amazon.
 
 
 
Le Pont Mirabeau
 
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
 
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
 
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
 
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
 
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

- Guillaume Apollinaire, Alcools (1912) -
 
 
Un texte écrit par Guillaume Apollinaire à la suite de sa rupture avec Marie Laurencin, peintre, aquarelliste et poète à ses heures… magnifiquement mis en musique dans cette interprétation de Marc Lavoine :



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